Ah, le Doute !
Vaste programme, où l’on retrouve en fonction des caractères de chacun, le côté négatif et le côté positif du mot « Douter »…
« Créer c’est douter
Le doute est le commencement de la sagesse
Le doute est comme une fumée qui laisse du terne sur les plus belles dorures.
Le doute engendre la recherche, la modération, la tolérance
Le doute conduit à l’immobilité, il interdit la détermination
La timidité et le doute ne font pas de victorieux
Le doute de soi conduit à la passivité, et la passivité à la servitude.
Le doute est le fils de la sagesse.
Le doute interroge ; la certitude désespère.
Il est des nuits de doute où l’angoisse vous tord.
Le doute ne mène qu’au néant : savoir, c’est croire. »
Et toi Chère Babouch’ tu te situerais où ???
En ce qui me concerne, la citation qui parle « de nuits de doute où l’angoisse vous tord »… Je crois bien que je l’ai vécu pas mal de fois !!! Bisouch’
Le poème en entier d’Albert SAMAIN, né le 3 avril 1858 (un bélier !)
Il est d’étranges soirs où les fleurs ont une âme,
Où dans l’air énervé flotte du repentir,
Où sur la vague lente et lourde d’un soupir
Le cœur le plus secret aux lèvres vient mourir.
Il est d’étranges soirs, où les fleurs ont une âme,
Et, ces soirs-là, je vais tendre comme une femme.
Il est de clairs matins, de roses se coiffant,
Où l’âme a des gaietés d’eaux vives dans les roches,
Où le cœur est un ciel de Pâques plein de cloches,
Où la chair est sans tache et l’esprit sans reproches.
Il est de clairs matins, de roses se coiffant,
Ces matins-là, je vais joyeux comme un enfant.
Il est de mornes jours, où las de se connaître
Le cœur, vieux de mille ans, s’assied sur son butin,
Où le plus cher passé semble un décor déteint,
Où s’agite un minable et vague cabotin.
Il est de mornes jours las du poids de connaître,
Et, ces jours-là, je vais courbé comme un ancêtre.
Il est des nuits de doute, où l’angoisse vous tord,
Où l’âme, au bout de la spirale descendue,
Pâle et sur l’infini terrible suspendue,
Sent le vent de l’abîme, et recule éperdue !
Il est des nuits de doute, où l’angoisse vous tord,
Et, ces nuits-là, je suis dans l’ombre comme un mort.
Non je ne t’ai pas oublié, mais comme je voulais te répondre honnêtement J’ai attendu ce jour où je suis à Poitiers, toute seule et avec un ordi qui marche A la maison je ne peux plus accéder à internet. Le technicien de free vient mercredi…..
pour moi le doute conduit à l’immobilité, il interdit la détermination
Mais l’entourage permet de lever les doutes
Bisou
Babeth
Merci de cette réponse rapide et honnête !!!
Je suis assez d’accord avec toi sur le doute qui conduit à l’immobilité. Toutefois je doute vraiment que les autres t’aident à lever un doute que tu n’as pas réussi à écarter toi-même ??? Je crois surement moins que toi, en la sincérité désintéressée de l’autre…
Mais le doute n’est-il pas le commencement de la sagesse ??? Bises
Gil
J’aime beaucoup cette fondation du doute
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Ah, le Doute !
Vaste programme, où l’on retrouve en fonction des caractères de chacun, le côté négatif et le côté positif du mot « Douter »…
« Créer c’est douter
Le doute est le commencement de la sagesse
Le doute est comme une fumée qui laisse du terne sur les plus belles dorures.
Le doute engendre la recherche, la modération, la tolérance
Le doute conduit à l’immobilité, il interdit la détermination
La timidité et le doute ne font pas de victorieux
Le doute de soi conduit à la passivité, et la passivité à la servitude.
Le doute est le fils de la sagesse.
Le doute interroge ; la certitude désespère.
Il est des nuits de doute où l’angoisse vous tord.
Le doute ne mène qu’au néant : savoir, c’est croire. »
Et toi Chère Babouch’ tu te situerais où ???
En ce qui me concerne, la citation qui parle « de nuits de doute où l’angoisse vous tord »… Je crois bien que je l’ai vécu pas mal de fois !!!
Bisouch’
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Le poème en entier d’Albert SAMAIN, né le 3 avril 1858 (un bélier !)
Il est d’étranges soirs où les fleurs ont une âme,
Où dans l’air énervé flotte du repentir,
Où sur la vague lente et lourde d’un soupir
Le cœur le plus secret aux lèvres vient mourir.
Il est d’étranges soirs, où les fleurs ont une âme,
Et, ces soirs-là, je vais tendre comme une femme.
Il est de clairs matins, de roses se coiffant,
Où l’âme a des gaietés d’eaux vives dans les roches,
Où le cœur est un ciel de Pâques plein de cloches,
Où la chair est sans tache et l’esprit sans reproches.
Il est de clairs matins, de roses se coiffant,
Ces matins-là, je vais joyeux comme un enfant.
Il est de mornes jours, où las de se connaître
Le cœur, vieux de mille ans, s’assied sur son butin,
Où le plus cher passé semble un décor déteint,
Où s’agite un minable et vague cabotin.
Il est de mornes jours las du poids de connaître,
Et, ces jours-là, je vais courbé comme un ancêtre.
Il est des nuits de doute, où l’angoisse vous tord,
Où l’âme, au bout de la spirale descendue,
Pâle et sur l’infini terrible suspendue,
Sent le vent de l’abîme, et recule éperdue !
Il est des nuits de doute, où l’angoisse vous tord,
Et, ces nuits-là, je suis dans l’ombre comme un mort.
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Non je ne t’ai pas oublié, mais comme je voulais te répondre honnêtement J’ai attendu ce jour où je suis à Poitiers, toute seule et avec un ordi qui marche A la maison je ne peux plus accéder à internet. Le technicien de free vient mercredi…..
pour moi le doute conduit à l’immobilité, il interdit la détermination
Mais l’entourage permet de lever les doutes
Bisou
Babeth
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Chère Babeth,
Merci de cette réponse rapide et honnête !!!
Je suis assez d’accord avec toi sur le doute qui conduit à l’immobilité. Toutefois je doute vraiment que les autres t’aident à lever un doute que tu n’as pas réussi à écarter toi-même ??? Je crois surement moins que toi, en la sincérité désintéressée de l’autre…
Mais le doute n’est-il pas le commencement de la sagesse ???
Bises
Gil
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